Les feux de la Beauce - Part I
Aujourd'hui s'ouvre le premier episode des Feux de la Beauce, je sais que vous l'attendiez depuis longtemps, mais il me fallait un peu de neuf dans la ferme pour pouvoir continuer a vous faire rire !
Bien, resituons les personnages :
- Samuel le fermier niais, homme de la maison qui ne touchera jamais a la cuisine, et dont le principal boulot se révèle être rentier,
- Gabriella sympathique fermière et nouvelle conjointe de Samuel depuis 8 mois,
- Fernand et Robert bons a tout faire pour presque rien;
- et moi-même quasi en état d'esclavage :)
- Figurants : albert & alphonse
(2 des lapins), les poulets, toutes mes poules, les chats, les cailles et les 5 petits cochons.
L'amour entre Samuel et Gabriella bat son plein a La Ferme Enchantée. Cette dernière est comblée par cet été où elle peut organiser le jardin a sa guise, ramasser des fraises et méditer dans la plus calme des ambiances avec son homme.
Mais Samuel est pris dans ses affaires immobilières et son absence se fait parfois pesante pour Gabriella. Heureusement l'esclave Eleonore est la pour écouter les histoires et humeures diverses. Une oreille attentive que ne lui prête pas toujours son conjoint.
L'esclave sert a de multiples tâches dans la ferme, levé a 7h elle boit le jus de vie (variante avec brocolis crus le matin), déjeune, va nourrir les animaux, et jusqu'au soir 20h, ne bénéficie pas de repos. Peu lui importe, c'est temporaire.
Lorsque samuel revient de ses affaires qu'ils avaient a régler a Quebec, il embrasse langoureusement sa dulcinée, on y verrait presque un filet de bave. C'est le retour de l'homme, de son jus atroce et de ses ordres : "Tiens tu pourrais faire ça, ça, ça, et ca, puis ça". Ça n'a jamais de fin pour l'esclave !
Fernand et robert viennent tous les jours et l'esclave apprécie beaucoup leur compagnie, ils sont drôles et se charrient mutuellement en fantasmant sur Therese, beauceronne de 70 ans, a l'accent aussi terrible que Fernand et friande des belles voitures. La communication est d'ailleurs difficile entre Fernand et Eleonore mais tout le monde s'acclimate et en rie.
Le coq et sa basse cour se portent a merveille, la production d'oeufs augmente, cependant les poulets connaissent une réduction d'effectif. Le grand bonheur d'Eléonore est d'aller les nourrir le matin et le soir en les poursuivant pour leur faire un peu d'exercice. Le dandinement des fesses de ces poulets gras qui battent leurs petites ailes pour aider le déplacement est simplement delicieux. Cependant elle y decouvre des mauvaises surprises : un poulet mort, ou trois autres qui n'arrivent plus a marcher; leurs vies s'en voient écourtées...
Vive la basse-cour ma petite poulette!
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