dimanche 19 juillet 2009

Les Feux de la Beauce - Part II et Fin

Gabriella est revenue en pleurs de sa grosse journée de la semaine. Et
pour cause, elle avait 2 rendez-vous, dont un avec son avocat pour
soutirer de l'argent a son ex-mari avec qui elle divorce.
Malheureusement, elle ne touchera pas un centime, et ce même jour ces
3 enfants (14, 17 et 19 ans) refusent de lui parler et de la voir
depuis qu'elle les a quitté brutalement sans vraiment d'explications
il y a presque une année.

Samuel étant parti dans une ville voisine pour des affaires, Eleonore
a accueillit Gabriella en pleurs, le moral au ras des pâquerettes
cacahouettes. Elle fut de nouveau la confidente de toutes ces choses
qui pèsent a Gabriella... Elle ne se sent pas chez elle dans la maison
construite par Samuel et son ex-conjointe, et ne supporte pas la
solitude ainsi que toute sa vie a construire différemment sans couver
ses enfants (comme elle l'admet elle-même).

Mais Samuel est revenu et tous les maux ont disparus... Un nouveau
baiser langoureux (french kiss), et un petit soulagement energetique
des hanches, pantalons baissé au milieu de la cuisine, suffisent !
(n'ayez pas l'esprit trop pervers, ils ne feraient pas cela devant moi
même!).

Le lendemain matin, tout est revenu dans l'ordre, Samuel et Gabriella
ont repris leur meditation sur leur véranda par 12 degrés sous la
pluie.

Et ils vécurent heureux.

Bah oui c'est la fin de l'histoire, vous croyez quoi?! Demain je m'en
vais en Gaspésie, je quitte la ferme pour de bon après un super
weekend en famille en Mauricie sur les bords du lac Mekinac. Les gens
étaient sympathiques, accueillants, on a fait un sauna et ça tombe
bien, il suffît de sauter de la cabane pour se rafraîchir dans l'eau
du lac une fois la rotissoire terminée. Vraiment un truc de fou que
j'ai vu et vécu la bas... Surtout le sauna et le plongeon
raffraichissant direct dans le lac :).
Et puis on a bien mangé surtout : CARNIVORE PARTY ! Pâté, gros pavé
de viande de boeuf, boeuf mariné, saucisse... Miam. Lapin, je ne
t'envie pas du tout hihi.
Et rencontre avec Patrick, français, 36 ans, qui travaille pour
lucien, le frère de Gabriella. Rigolo.

J'avoue que j'ai quitté avec tristesse ce beau petit monde et cet
endroit magnifique (les photos bientôt dispo!) où il commençait tout
juste a faire beau. Samuel (ou Harold) et moi sommes parti pour la
ferme tandis que Gabriella partait avec ses parents. Elle a pleuré au
moment de nos adieux, c'est vrai que c'était comme ci j'avais trouvé
une nouvelle famille, mais je suis blindée contre le manque pour
l'instant. Elle remplaçait un peu ma maman chérie! j'avais mon câlin
du matin et du soir, c'est fini ça, soupir!

Beh voilà, l'aventure continue, y'a encore un poulet qui est mort, je
n'ai pas pu voir la "Demole" de Saint Victor (j'avais en effet
l'occasion de voir une fête de village dont la principale attraction
est de regarder des paysans se bourrer la gueule en s'explosant la
face dans une arène dans leur voiture défoncée.. Sur playstation ça
s'appelait 'Destruction Derby', un grand moment!) mais je repars
contente d'avoir appris plein de choses mais également de changer
d'air et de retrouver ma copine Karine pour 10 jours de voyage !

5 commentaires:

  1. Super ! :)
    J'espère que Gabriella s'en remettra... et que la mort des poulets n'entraînera pas une chute de la production d'oeufs.
    Longue vie aux feux de la Beauce
    Anne

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  2. Petite precision, les poules et les poulets ce n est pas pareil ! LEs poulets on les mange, les poules pondent !

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  3. ah merde, je suis vraiment nulle en animaux. Je pensais que les poulets baisaient les poules qui ensuite poudaient des oeufs.
    Rien à voir !

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  4. Avis aux poulets et aux poulettes non prévenus: gare aux anonymes qui voient le croustibat dans les filets d'alaska! :-)))
    Les feux de la Beauce ont encore de beaux jours devant eux et vive les histoires d'A qui se finissent...bien! :-)

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  5. Tu as l'air de passer du bon temps.
    Ravie de lire tes aventures, ça fait voyager, et même changer d'époque parfois. En tout cas tu as une bien jolie plume et un bon ojectif. Biz. Marie.

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