Ca commence par un réveil normal, quelques minutes sous la couette à se réveiller doucement. Partir en retard pour son cours de sociétés néolithiques car pour une fois j'y vais à pied, ayant laissé mon vélo à la fac la veille. Rencontrer le voisin d'en-dessous qui propose un lift jusqu'à la fac, et arriver pile à l'heure !
C'est aussi s'ennuyer profondément à ce cours que j'ai séché très souvent, au bout d'une heure un rire nerveux me prend, je me dis que je vais passer voir Ingrid pour discuter, au lieu d'écrire au blanco sur les tablettes de l'amphithéâtre.
On me dit qu'elle est à la maison de l'étudiant en train de dispenser ses séances de shiatsu. J'y vais à tout hasard espérant la voir sortir de son local, et à peine deux minutes après mon arrivée je vois son sourire dans l’entrebâillement de la porte. Et je lui dis que je voulais la voir ne pouvant pas assister à notre rendez-vous de shiatsu du 16 mai, car je déménage. Et à ce moment-là, elle me dit que la personne qu'elle est censée avoir en soin ne s'est pas présentée. A moi la séance !
Shiatsu du midi, je rate le début d'un autre cours. J'arrive une demie-heure en retard, mais malgré cela, l'enseignant me souhaite naturellement la bienvenue. Le vent souffle fort dehors, les nuages sont nombreux, mais je comprends pourquoi cette journée se déroule sans accrocs : c'est un temps de bois ! Les arbres du parc ont été taillés par le vent, et sur le chemin se retrouvent de nombreuses branches.
C'est ma dernière semaine dans cette fac, à Lyon, à voir les stands des anarchistes, cette ambiance gauchiste, ces gens et certains professeurs que l'on croise et recroise au gré des jours. Aucun ne se ressemble, tout y est impersonnel, mais c'est à la fois un délicieux sentiment de se mouvoir dans cette ambiance où le taux d'abstention aux présidentielles doit être le plus élevé de France.
Plus que trois jours de boulot, et quelques révisions avant de quitter cette ville pour... Sherbrooke à la mi-août ! L'aventure recommence bientôt ! Ce n'est pas sans angoisses malgré ce retour prochain dans un pays déjà connu.
Je n'oublierai jamais cette université, cette mixité, merci Lyon 2 pour ces beaux moments !